Ce serait presque devenu une habitude : à deux reprises cette année, l’ONU à Genève a ouvert ses portes au public.

Le 70^ème anniversaire de l’Organisation puis l’entraînement à la course de l’Escalade ont permis à une foule nombreuse de se réapproprier à la fois cet espace magnifique du Palais des Nations mais également d’aborder toutes les thématiques et expertises jalonnant les espaces du parc Ariana et les bâtiments du Palais des Nations.

Outre la volonté de communiquer de ses dirigeants, le véritable succès de ces journées portes ouvertes démontre qu’il existe un véritable attachement de la population pour cette Organisation qui a le mérite de déployer une énergie continue, depuis 70 ans afin d’ essayer de résoudre les problèmes que l’humanité s’évertue à provoquer depuis son origine.

 

 

 

 

 

La tentative de changement de perception par la population de l’utilité de toutes ces agences présentes à Genève, ne saurait se passer de ces formidables opportunités de partage entre le public et nos collègues. Ces derniers qui travaillent sur le terrain, donnent leur volonté, leur expertise, leur sueur et parfois leur sang pour tenter de soulager ce qui peut l’être.

Cet incroyable succès, avec plus de 19000 visiteurs pour la journée porte ouverte du 24 octobre, laisse présager que cette prise de conscience est possible. Les dizaines de bénévoles onusiens, reconnaissables à leurs tee-shirts blancs, parvenaient à partager leur travail et en préciser l’utilité.

 

 

 

 

 

Sur les stands, la curiosité du public était perceptible, ainsi que la disponibilité et parfois même la passion des intervenants pour expliquer leurs activités respectives.

L’information est une chose, la perception en est une autre. L’information perçue par tout un chacun, suppose que plusieurs conditions soient réunies. La première se manifeste par un contexte favorable puis survient la disponibilité et l’accessibilité du récepteur. Enfin, la mémoire individuelle classe cette information, l’individu est alors capable de la restituer à son tour et il la fait circuler.

 

 

 

 

 

Il ne faudra pas relâcher cet effort pour que dans la durée, d’autres conditions favorables soient à nouveau réunies pour susciter l’intérêt d’une population, permettant à chacun de mesurer, de relayer et de soutenir cette prise de conscience collective.

Beaucoup a été écrit sur cette réussite à part une chose : ce sera sûrement mieux la prochaine fois !