Posté le 25 mars 2016 dans Fantaisies, Société | 0 commentaire
Vingtième année pour les grandes médiévales d’Andilly

Le Petit Pays : un lieu, quelque part en Haute-Savoie, niché entre montagnes et vallées, un sanctuaire où les champs, les forêts et les plaines vallonnées s’unissent pour lancer l’appel annuel soufflé par quelques elfes magiques : « C’est bientôt début juin, il est temps pour les passagers de la machine à remonter le temps, de programmer un voyage qui les ramènera aux périodes anciennes, dans un pays où l’imaginaire et l’histoire se confondent. Bienvenue aux Grandes Médiévales d’Andilly !

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Depuis 1996, la fête médiévale n’a presque plus rien à envier à son illustre modèle du Puy du Fou. A sa tête depuis le début, un feu follet attachant, énergique, tenace et déterminé qui a plusieurs cordes à son arc. Vincent Humbert, maintenant le maire du village d’Andilly, aime à le souligner, c’est avant tout les centaines de bénévoles qui font de ces journées, un événement majeur de la saison, et bien davantage.

Dans la forêt des Moulins, le spectateur pourra certes s’amuser des facéties d’un bouffon, s’émerveiller d’apercevoir un elfe ailé dans la nuit étoilée, rêver en écoutant les paroles d’un conteur, s’incliner au passage de la Duchesse de Bourgogne. Cependant, il existe dans ce pays de cocagne, une autre dimension, qui ne peut ni s’acheter, ni se monnayer, ni même se quantifier car c’est un gros supplément d’âme, une lueur qui s’allume dans les yeux des artistes, se reflète dans ceux des enfants et se transmet, au gré des chemins, sur tout le parcours des Médiévales.

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Damoiseau, tu peux emmener ta belle et elle te fera les yeux doux, dès qu’elle aura franchi l’entrée du parc. Parent, las de laisser ta marmaille devant un écran insipide, il serait de bon aloi de te fendre d’un déplacement dans ce pays magique, toi et ta descendance garderez un souvenir inoubliable d’avoir aperçu un elfe géant semblant flotter sur le sol plus qu’il ne marche. Vous aurez croisé une engeance sortie de la cour des miracles laide comme les sept péchés capitaux, eu maille à partir avec un maître d’armes qui vous aura, à brûle-pourpoint, appris ce que signifie d’estoc et de taille. Vous aurez fait des gorges chaudes de l’entrée en lice des chevaliers, des voltiges équestres à bride abattue, du tournoi et des rapaces qui effleurent le spectateur. Après avoir fait ripaille pour le prix d’un cuissot de volaille, vous aurez bu une timbale d’hypocras. Votre fille bien sûr voudra vous faire acheter cette robe de princesse, votre garçon cette épée de bois et ce heaume, mais, plus que tout, ils garderont ce souvenir inoubliable d’avoir rencontré l’imaginaire et de l’avoir même touché du doigt.

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Dans ce pays pavoisé de valeurs, ce même dynamisme, ce bonheur et cette jubilation ont également la particularité de faire partager à plusieurs associations, les différents bénéfices et rétributions engendrées par cette fête. L’accent a aussi été mis sur le comportement responsable en termes de tri des déchets et de mise en place de toilettes sèches. Un esprit à nul autre pareil, qui fait la nique à l’individualisme et à l’égoïsme moderne dans ce petit pays où les spectateurs retrouvent, à toutes les périodes de l’année la forêt des épouvantails, La cure, le jardin et l’école d’autrefois ou le hameau du Père Noël.

Au cas où, peuple d’Ain, de Savoie et du Genevois, vous croiseriez un cavalier qui ignore encore où se trouve Andilly, faites-lui la réclame et guidez-le sans coup férir, sur la route verdoyante du Petit Pays.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… Heureux qui comme toi se rendra au Petit Pays!

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Réservation conseillée ! www.andillyloisirs.com

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